Concert Polar, là où la Musique Jazz et la Lecture de Polars se la jouent Bonnie And Clyde...
L’énigme
- un Pianiste …
- un comédien …
- un contrebassiste et un guitariste …
- une voix …
- une Lumière tamisée …
tout un Art !
Une envie
D’une rencontre entre la Perenne compagnie et les March Mallow naît le projet de Concert Polar, où s’entremêlent des thèmes musicaux et des romans policiers des années 40’- 50’ pour offrir au public une immersion à la fois musicale et littéraire. Les descriptions de lieux insolites et des mœurs nous plongent dans la vie quotidienne de cette période historique caractéristique du genre Polar, une lecture concert / concert Polar !Une musique qui s’échappe des polars ou qui appelle à la lecture, nul ne saurait dire qui inspire l’autre. Une passion commune fait revivre ces années sur scène et crée l’atmosphère singulière de ce concert polar.
Ça pourrait commencer comme ça …
« L’homme courait toujours. Il tourna dans la première rue transversale, scrutant les ténèbres, guettant les lumières de l’enseigne... enfin il arriva à laporte du bar » (extrait de Tirez sur le pianiste de D. Goddis, traduit de l’américain par C. Wourgaft).
« T’excite pas mon bonhomme et y’aura pas de bobos ! » (extrait de Il pleut des coups durs de Chester Himes, traduit de l’américain par C. Wourgaft).
Faire revivre les années 50’
Longtemps qualifiés de sous-genre et même dénigrés, les romans policiers sont en plein boom aujourd’hui. Ceux de cette lecture ont été spécialement sélectionnés par Christian Brouard. Il les a choisis dans les premiers numéros de la série noire parue dès 1945, avec notamment Peter Cheyney. Ces histoires nous livrent non seulement des enquêtes mais également des descriptions détaillées menant souvent à une critique socio-politique de l’époque, allant parfois jusqu’à ignorer l’intrigue même.
On assiste à l’apparition des clubs de jazz en même temps que les polars d’où notre volonté de lier les deux arts dans un spectacle original.Amoureux du jazz ! Amoureux de polars !
Soyez témoin d’une enquête artistique !Des polars emblématiques
La môme vert-de-gris (Poison Ivy) Peter Cheyney (1937).
Seconde aventure de Lemmy Caution, agent spécial du F.B.I. Ecrit à la 1ère personne et très bien traduit par Marcel Duhamel, ce roman inaugure la collection de la Série Noire. Les millions de lecteurs de Peter Cheyney ont longtemps cru que le romancier londonien était un pur produit des Etats-Unis.Un décor dédié à la culture des années 50’
L’atmosphère du spectacle baigne dans une lumière tamisée rappelant les vieux films des débuts d’Hollywood.
Des chapeaux et costumes d’époque mais aussi des objets authentiques comme une machine à écrire Remington, un micro vintage etc. plongent le spectateur dans une ambiance énigmatique et rétro.
Une toile peinte de Régis Dudé en fond de scène évoque les soirées jazz des petits clubs d’antan. Danse et musique à l’honneur.Ladies and gentlemen,
Welcome to March Mollow !!!
Dans une sonorisation accoustique, les March Mallow proposent un jazz inspiré de Nat King Cole et Billie Holiday. Piano, contrebasse, guitare et voix nous accompagnent avec la volonté de retrouver le son d’origine du Appollo Theater d’Harlem.Une ambiance feutrée, des costumes et accessoires inspirés de l’époque, mais aussi une reprise des grands titres permettent une immersion dans la culture jazzy des caveaux New Yorkais. De I put a spell on you à Little Girl en passant par Willow weep for me, venez vous imprégner de ce genre musical incroyable qui a eu un tel impact dans l’histoire de la musique et de nos sociétés.
- Mots clés
- Date de création01/07/2020
- Durée1 heure 20 minutes
- Age
- à partir de 10 ans
- Conditions Techniques
- Jauge
70 à 150 personnes en fonction du lieu
Un piano (à queue de préférence) - Espace scénique minium
5m d’ouverture x 3m de profondeur
- Infos techniques musiciens et lecteur
4 MUSICIENS ET 1 LECTEUR : Le lecteur : 1 micro (DPA cardioïde HF) serre-tête La chanteuse : 1 micro chant avec pied Le guitariste / chanteur : 1 micro pour ampli guitare (sm57) avec petit pied +1 micro chant avec pied Le pianiste : de préférence présence d’un piano droit accordé sur place + micro chant sur pied, si pas possible 2 DI pour 1 piano électrique nordstage Le contrebassiste : 1 DI + 1 micro pour ampli basse (RE20, beta 52, d112, 421…) 4 wedges Prévoir le réglage et la régie par un technicien son du lieu d’accueil Prévoir un espace suffisant pour le public
- Tarif
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- Dossier de présentation à télécharger
- Références
- I'll put a spell on you, Summertime
Route 66 ou Get your kicks on sont des classiques du rythm’ and blues et de la chanson américaine. Composées en 1946 par l’auteur-compositeur américain Bobby Troup, les paroles évoquent bien sûr la célèbre route 66 qui relie Chicago à Los Angeles. Le compositeur a eu l’idée de cette chanson alors qu’il se rendait avec sa femme à Los Angeles, depuis Lancaster en Pennsylvanie. Leur voyage commence sur la route 40 et se poursuit sur la route 66. Bobby Troup envisage d’abord d’écrire un morceau sur la route 40, mais Cynthia, sa femme, lui suggère un titre « Get your kicks on route 66 » (« Prenez votre pied sur la route 66 »). La chanson sera en partie composée durant leur voyage… Puis sera proposée à Nat King Cole.
I’m a Fool to Want You (Je suis fou de te vouloir) : standard de jazz américain de 1951, coécrit et composé par le crooner Frank Sinatra, Jack Wolf, et Joel Herron. Les paroles sont dédiées à l’amour en ammé et destructeur entre Frank Sinatra et l’actrice Ava Gardner. Ce morceau a été repris de nombreuses fois, notamment, bien sûr, par Billie Holiday…
Summertime : chanson composée par George Gershwin (paroles de DuBose Heyward et Ira Gershwin), pour l’opéra en trois actes « Porgy and Bess» dont la première représentation date de 1935. Il s’agit d’une berceuse que chante le personnage de Clara dans le premier acte de l’opéra pour endormir son enfant. L’action se situe dans les années 1930, en Caroline du Sud, dans une Amérique en pleine dépression où les Noirs sont les premières victimes de la misère. Pourtant, dans la cour du quartier Cat sh Row, on boit, on chante, on joue, on danse même ! Ce morceau a été repris de nombreuses fois, par Billie Holiday, Sidney Bechet, Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Miles Davis et bien d’autres.
- Crédit Photos
Lou Brouard
Léo Doboka
- Extraits des Textes
« Mon père m’a toujours dit qu’il ne fallait jamais frapper une femme tant que les trains partaient à l’heure ».
Quand la ville dort ou The asphalt Jungle (1949) de William Riley Burnett. Traduit de l’américain par Jeanne-G. Marquet. Cette histoire de cambriolage qui tourne mal a été portée au cinéma par le grand John Huston, en 1950, avec notamment, une jeune comédienne très célèbre : Marilyn Monroe.
Pas d’orchidées pour Miss Blandish ou No Orchids for Miss Blandish (1939) de James Hadley Chase. Traduit de l’anglais par Marcel Duhamel. Ce livre fut écrit en « six week-end » à l’aide d’un dictionnaire d’argot américain, de cartes, de plans et d’une documentation sur les Etats-Unis, où l’auteur n’avait jamais mis les pieds.
Il pleut des coups durs ou If trouble was money (1959) de Chester Himes. Traduit de l’américain par Chantal Wourgaft. Dans ce roman le thème délicat de l’exploitation sexuelle des jeunes noires est au cœur de l’intrigue.
New York City : Harlem, deuxième enquête des flics noirs, Fossoyeur Jones et Ed Cercueil Johnson.Tirez sur le pianiste ! ou Down there (1956) de David Goodis. Traduit de l’américain par Chantal Wourgaft. Une célèbre version de ce roman a été portée au cinéma par François Truffaut (1960) avec Charles Aznavour dans le rôle du pianiste. On retrouve dans ce roman les thèmes chers à David Goodis : la déchéance physique et morale d’un homme qui, grâce à une femme, essaiera de sortir du cloaque dans lequel il s’enfonce …
Affaire à suivre ...
Anecdotes tirées de Claude Mesplède, Les années Série Noire, volume 1. 1945-1959, Broché – 5 octobre 1995