Pour susciter l’envie de remettre le nez dehors dans la ville ou à la campagne. La compagnie Perenne vous propose une construction à la fois concrète et imaginaire, une ouverture vers l’ailleurs et vers l’autre
Le Projet
Cette lecture à voix haute théâtralisée est née sur le palier d’un immeuble, d’une carte blanche proposée à la Perenne
Cie par le Théâtre de l’Éphémère au Mans, dans le cadre des Paliers en scène 2018/19.« Créée en avant-première pour les paliers, cette petite forme exploite complètement l’espace, en se pensant aussi bien dans l’intimité restreinte du palier que dans la hauteur et verticalité des murs. D’où vient la ville ? Et que vient-il après ? La campagne ? Dans un cycle de la nature à la construction, et de la construction à la nature, la compagnie a cherché à inventer autour de l’expérience des habitants, dans un quartier en métamorphose. […] »
Extrait du communiqué de presse du Théâtre de l’éphémère. (Mars 2019)Le propos
Nous avons très vite décidé de travailler à la verticale. Et puis, nous avons rêvé sur le mur de quatre mètres de haut qui constituait notre fond de scène.
Nous avons eu envie de proposer aux spectateurs de nous accompagner au-delà du mur, de le traverser pour aller ailleurs, sortir de l’enfermement pour respirer.Puis naturellement l’idée de faire naître la campagne dans la ville et vice versa s’est imposée. Nous avons cherché des albums nous permettant un parcours, un voyage dans ces deux espaces, aux antipodes en apparence… Mais ne peut-on pas rêver à autre chose ? Qu’ils se complètent et interagissent entre eux ?
Notre choix s’est porté sur sept albums dont deux pop-up, qui permettent une autre dimension visuelle, en 3D, puisque les images sont en relief. Cette proposition permet une vision horizontale et de petite dimension, concentrant l’attention du spectateur sur le détail, le petit, un gros plan poétique.
Comme deux enfants, les comédiens jouent de la construction, de différents modes de présentation des images, entre défilement, exposition et réinterprétation.
Ils construisent et déconstruisent, c’est un cycle, un éternel recommencement.
Au début, il n’y a rien… puis frénétiquement on construit, puis très vite on détruit. Pourquoi ?
C’est un regard sur notre nature – faire et défaire – mais aussi un regard vers la Nature, pour quelquefois se poser, tout arrêter, respirer et observer un escargot ou la naissance d’un papillon.Des mots forts, des histoires touchantes et poétiques, des images à montrer mais aussi à faire émerger dans l’esprit des spectateurs.
La Mise en scène et en espace
Deux comédiens seuls dans un espace vide, avec l’envie de le remplir. Très vite, comme un jeu de construction, on apporte un cube noir puis deux… supports pour les petits bâtons de bois que l’on pose et qui deviennent maisons, grue, pompe à essence, commerces, boîte aux lettres, immeubles, usines, hôtels de luxe, casinos, gratte-ciels… petits bâtons de bois qui s’écroulent d’un battement d’ailes. Et tout est à recommencer !
Notre proposition est donc en mouvement dans un petit espace. Du petit, nous passons au grand, du micro au macro, du rien au tout, du vide au plein, de la « suractivité » à l’ennui, de la solitude à la rencontre puis aux rencontres plus insolites les unes les autres…
Les comédiens jouent avec les cubes, l’espace est transformé à chaque histoire. Les sens des spectateurs sont sollicités : l’univers sonore (chansons, bruitages, petits instruments) est très présent et l’univers visuel se construit par les images que l’on montre et celles que l’on crée.
Le mur des paliers s’est transformé en toile de fond. Nous pouvons à présent jouer notre lecture dans toutes sortes de lieux...
- Date de création01/03/2019
- Durée0 heure 35 minute
- Age
- à partir de 4 ans
- Conditions Techniques
- Info pratique
- Dossier de présentation à télécharger
- Références
- de Julien Billaudeau Editions Grains de Sel 2016
- Crédit Photos
- Crédit photos couleur et vidéo