Souvenirs, traces et empreintes

L’empreinte de ses pieds nus sur le sable, nos empreintes biométriques sensés nous identifier, les
souvenirs qu’on laisse comme autant de traces et ceux que l’on conserve ...
Un parcours interactif dans cette matière liée à la littérature.
Quelles traces les récits fictionnels laissent-ils en nous ?
Ne nous constituent-ils pas aussi en partie ?
Le public avait la possibilité de laisser des traces (avec leur empreinte de main, des traces de pied sur la
terre éparpillée dans un espace dédié), des écrits, des dessins sur une grande toile exposée et en présence
d’une sculpture : un amas de laine (de Proust ?).

Des objets dissimulés ici ou là, conservé dans des bocaux, nous offraient une ouverture vers des écrits, la
pipe de sherlock Holmes, les lunettes d’Harry Potter, le crâne d’Hamlet, ...
Certains donnaient juste lieu à un jeu de devinettes avec le public, d’autres à des moments de lectures
plus ou moins longs.
Ce premier espace était ensuite réinventé par le travail d’écriture des calligraphes, qui profitaient de
tous les espaces vitrés de la salle pour jouer de la transparence en direct et réaliser des improvisations
plastiques, laissant le décor s’inventer au cours du spectacle. L’écrit qui s’invente dans la durée réel du
spectacle.
« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons participé à ce final, précise Jean-Marie
Dommeizel, calligraphe au centre de L’herberie à Coulaines. Nous avons présenté quelques travaux
sur le thème de la trace, et nous avons proposé aux spectateurs de s’associer activement à cette
réflexion par le dessin, l’empreinte ou l’écriture. Le spectacle reposait effectivement sur l’interaction
avec les spectateurs.

Titres des extraits de lectures :
Du côté de chez Swann de Proust
Les Combarelles de Michel Jullien
Le commencement d’Octavio Paz
Sylvie de Gérard de Nerval
Quelqu’un pour qui trembler Gilles Legardinier
Chagrin d’école de Daniel Pennac …

Avec Jean Marie Dommeizel
et ses 4 acolytes calligraphes
Christian Brouard
Kriss Goupil
Cyrille Guillochon
Valérie Pourroy
et le soutien technique de Fabrice Gervaise